Etape 4 : Beaudinard - Clamensane (Pont de Reynier)
Clamensane
Clamensane - Martin Champon
Bayons

4. Etape 4 : Beaudinard - Clamensane (Pont de Reynier)

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Cette première portion d'itinéraire côtoie des marnes de gré de couleur rougeâtre. La Croix de Beaudinard peut faire l’objet d'une petite halte contemplative avec son tube de visée et son panorama sur le massif des Monges. Le sentier débouche sur Esparron-la-Batîe. Au pied du massif des Monges, ce village est un espace de pastoralisme marqué. Des milliers de moutons passent leur été dans les environs et les chiens de protection sont souvent présents dans ce secteur. Les randonneurs sont amenés à être vigilants en cas de rencontre (voir les bons gestes à adopter).
Après le village, il faut continuer dans une atmosphère forestière, sur un chemin plus ou moins plat. Les roches ocres du pas de la Patègue nous rappellent que cette itinérance se trouve au cœur de l'UNESCO Geoparc de Haute Provence. Sur le chemin de la Casse, qui permet de passer du vallon d’Esparron au vallon de Reynier par le pas de la Patègue, le paysage est marneux et offre un beau changement d'ambiance. D’intérêt géologique, cette zone permet d’observer un décor de molasse rouge et d’étranges plissements. 
En forêt, le chemin se poursuit ensuite à travers de jolies roches aux formes géologiques particulières et retrouve le Pont de Reynier,
Pour rejoindre Clamensane, il faut poursuivre sur la route départementale. Bien que non déplaisante et peu fréquentée, cette portion sur route resserrée d'environ 3,5 km jusqu'au Pont de Reynier peut être évitée en faisant une demande de navette auprès des hébergeurs du village.
Sur le chemin, une charmante aire de pique nique ombragée et au bord de l'eau permet une halte rafraîchissante. Il est possible d'y mettre les pieds dans l'eau!

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1 patrimoine à découvrir

  • Office de Tourisme La Motte du Caire
    Elevage et pastoralisme

    La transhumance

    Par le passé, de la Provence aux Alpes du sud, d’immenses troupeaux gagnaient à l’approche de l’été le massif Alpin. Ces transhumances ( trans : autre côté et humus : terre ) se faisaient par des drailles ou carraires réservées principalement à la progression des troupeaux. Ces tracés, ont exercé un fertile rôle d’attraction, en créant de fortes économies locales, mais aussi une culture, une architecture, une diversité biologique et une grande valeur du milieu. Sur ce circuit, vous vous trouvez au cœur d’une de ces routes de la transhumance (après la descente dans la hêtraie jusqu’aux pâturages de Clapouse). De nos jours, la plupart des cheptels sont transportés par des bétaillères. Malgré tout, dés l’automne, bêlements et sonnailles résonnent encore sur ces hautes terres de Provence.


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