Tour des Monges

Elevage et pastoralisme

Hors des sentiers battus

Lac, cascade et rivière

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Ce tour part à la découverte d'un des massifs les moins fréquentés de France. Des paysages d'alpage aux vallées isolées, ces 5 jours au cœur des Monges vont pouvoir satisfaire votre soif d'aventure et de découverte.

Les paysages des Monges conservent l'héritage des phénomènes climatiques des dernières grandes périodes froides. C'est ainsi qu'un glacier recouvrait les pentes nord du sommet des Monges lors de la dernière glaciation (dite de Würm de 78 000 ans à 13 000 ans).

Grâce à la diversité géologique des sols, à l'activité pastorale (transhumances depuis le Moyen Age) et à la double influence climatique -alpine et méditerranéenne-, les Monges accueillent une vie végétale et animale d'une grande richesse. Certains biotopes font l'objet d'un classement au niveau européen pour l'intérêt faunistique et floristique qu'ils présentent (ZNIEFF, Natura 2000).

Le massif des Monges associe les particularités des deux climats (méditerranéen au sud-ouest et alpin au nord-est) : douceur des températures méditerranéennes, été chauds et très ensoleillés, lumière et pureté de l'air, fraîcheur des montagnes. Les précipitations peuvent avoir la violence du climat méditerranéen (orages brusques), l'hiver nous rappelle que nous sommes en montagne avec la présence de la neige.

5 étapes

Description

Au départ de Sisteron, ce parcours emprunte le GR6 / GR 653 D pour arriver à St-Geniez. De là, l'itinéraire part au cœur de ce massif aux reliefs contrastés, aux grandes crêtes dénudées et rocheuses, en belvédère sur les vallées et côtoyant des hectares de forêts.
Après l’ascension du petit sommet du Trainon, le parcours passe par Authon avant d’emprunter les crêtes pour rejoindre le point culminant du Sisteronais-Buëch, le sommet des Monges, à 2115 m d'altitude. Juste en dessous, le Lac des Monges est un lieu incontournable du circuit avec son refuge à proximité de l’eau.
Après Esparron-la-Bâtie, l'itinéraire suit la D1 où il est possible de faire de l'autostop ou de prévoir un transfert en véhicule jusqu'à Clamensane.
Dans la vallée du Sasse, le circuit passe par les villages de Nibles et Châteaufort avant de revenir à Saint-Geniez puis au point de départ.

Départ : Office de tourisme, Sisteron
Arrivée : Office de tourisme, Sisteron
Communes traversées : Sisteron, Entrepierres, Saint-Geniez, Authon, Valavoire, Bayons, Clamensane, Motte-du-Caire, Nibles, Châteaufort et Valernes

Météo

Profil altimétrique

Recommandations

Attention, traversées de pâtures. Nous vous conseillons de consulter le site https://www.tourisme-alpes-haute-provence.com/conseils-randonneurs/
Pour éviter de marcher sur la portion de route (D1) il est envisageable de prévoir un transfert en véhicule (renseignements auprès de l'office de tourisme Sisteron Buëch) ou de faire de l'autostop (www.rezopouce.fr) entre le Pont de Reynier et jusqu'à Clamensane ou Nibles.
Ces étapes sont proposées à titre indicatif. Vous pouvez les modifier selon votre convenance. Plusieurs options sont possibles pour passer la nuit en cabane ou à quelques kilomètres du tracé proposé également (Refuge du Seignas, cabane du lac des Monges, Gîte Retrouvance® du Lac des Monges, Gite de la Maison d'Alix à Reynier).
A la fin de la 5ème étape, possibilité de prévoir un transfert en véhicule pour revenir à Sisteron ou reprendre l'étape 1 en prévoyant une journée supplémentaire de randonnée.

En hiver, la boucle peut rester accessible avec des équipements adéquats. Nous vous conseillons de prendre en considération la nivologie et les conditions météorologiques.

Lieux de renseignement

Office de Tourisme Sisteron Buëch - bureau de Sisteron

1 place de la République, 04200 Sisteron

http://www.sisteron-buech.fr sisteron@sisteron-buech.fr 04 92 61 36 50

Transport

Limitons les déplacements en voiture, pensons aux transports en commun et au covoiturage : https://zou.maregionsud.fr

Accès routiers et parkings

Depuis Gap (50 km), suivre la N 85 puis prendre l'A 12 à partir de la Saulce et jusqu'à Sisteron.

Stationnement :

Parking à droite du pont de la Baume, le long de la route départementale, Sisteron

Les 4 patrimoines à découvrir

La Durance - CCSB
Eau et rivière
La Durance
Plus qu’une rivière, la Durance est une force de la nature. Prenant sa source à 2 300 mètres d’altitude, à Montgenèvre, elle déroule ensuite ses flots sur 302 kilomètres pour se jeter enfin, dans le Rhône. Maitrisée par l’homme au fil des années, notamment par la construction du barrage de Serre-Ponçon, elle est aujourd’hui l’artère vitale de tout le département.
Source : www.hautes-alpes.net
Source de la Bastié - CCSB
Eau et rivière
Source de la Bastié
Prenant sa source dans les Monges, la Bastié creuse le ravin du même nom. Ce cours d'eau vous accompagnera tout le long du début de la piste forestière menant à la Crête du Clot des Martres. La source coule jusqu'au village d'Authon.
Au printemps - Office de Tourisme La Motte du Caire
Eau et rivière
Le lac des Monges
Le lac des Monges est un lac artificiel créé en 1970 à l'occasion de l'ouverture de la piste forestière. Au départ, le site était un marécage et avec la digue, le lac s'est formé petit à petit (alimenté par la fonte des neige et la pluviométrie).
Sa profondeur a des fluctuations importantes, de 1,80 m à 2 m.
La société de pêche de Sisteron a procédé à de nombreux alevinages (différentes espèces : truite, omble chevalier, carpe...) mais seule les tanches résistent.
La pêche est autorisée (carte pêche classique).
Office de Tourisme La Motte du Caire
Elevage et pastoralisme
La transhumance
Par le passé, de la Provence aux Alpes du sud, d’immenses troupeaux gagnaient à l’approche de l’été le massif Alpin. Ces transhumances ( trans : autre côté et humus : terre ) se faisaient par des drailles ou carraires réservées principalement à la progression des troupeaux. Ces tracés, ont exercé un fertile rôle d’attraction, en créant de fortes économies locales, mais aussi une culture, une architecture, une diversité biologique et une grande valeur du milieu. Sur ce circuit, vous vous trouvez au cœur d’une de ces routes de la transhumance (après la descente dans la hêtraie jusqu’aux pâturages de Clapouse). De nos jours, la plupart des cheptels sont transportés par des bétaillères. Malgré tout, dés l’automne, bêlements et sonnailles résonnent encore sur ces hautes terres de Provence.