Tour du Grand Vallon à VTT (N°3)
La Pomme
L’apparition des rosacées, il y a 8O millions d’années, signe la naissance de cette grande famille à laquelle la pomme appartient. La pomme que nous connaissons à l’heure actuelle apparaît au début de l’ère quaternaire vers la Turquie, il y a environ 2 millions d’années. A l’origine, les pommes étaient minuscules et toxiques. Au Néolithique, la sédentarité, l’accès à l’agriculture et à l’élevage favorisent son développement puis sa migration vers l’Egypte, la Grèce et l’Italie. Au VIIe siècle avant JC, la fondation de Marseille par les grecs est sans doute l’un des points de départ de l’implantation du pommier dans le sud de la France. Les romains amenèrent avec eux la trentaine de variétés qu’ils connaissaient. Du X au XIVe siècle, les monastères développèrent l’importation et le greffage de la pomme. A l’heure actuelle, plusieurs milliers de variétés de pommes existent ; ici, c’est la golden qui prédomine. Quant à ses vertus médicinales, en voici quelques-unes qui sauront certainement vous inciter à croquer la pomme plus souvent (caries dentaires, constipation et diarrhée, fatigue, insomnie, obésité et cellulite, brulures…).
Les séquoias de La Motte du Caire
A la fin du XIXe siècle, l’érosion a atteint des niveaux catastrophiques dans les Alpes du Sud. La cause en est la déforestation qui sévit depuis des siècles, livrant les sols dénudés au ruissellement.
Plusieurs lois sont votées successivement qui donnent à l’Etat les moyens d’intervenir, parfois contre la volonté même des habitants inconscients des enjeux.
Des maisons forestières sont construites qui permettent à la fois de loger le personnel des Eaux et Forêts et de préparer les plantations à venir grâce aux pépinières qui les entourent.
De nombreuses expériences furent conduites pour retenir le pin noir d’Autriche comme espèce privilégiée du reboisement.
Mais les forestiers aimèrent ombrager leurs maisons d’espèces exotiques majestueuses et décoratives comme ici les séquoias et les cèdres.
Un peu au nord de La Motte du Caire, le bassin du Saignon est un bon exemple des recherches en cours sur l’évolution de ces forêts créées par la main de l’homme. On y trouve aussi un sentier avec des équipements pédagogiques (panneaux explicatifs).
Au sein de l’UNESCO Géoparc de Haute-Provence d’autres sites évoquent ces questions de reboisement et d’érosion : le parc forestier du Brusquet, le parc Demontzey au col du Labouret et les bassins expérimentaux de Draix.
Source : https://www.geoparchauteprovence.com/
Description
- Traverser le village de La Motte du Caire (700 m) en direction du Caire puis, après la Maison de la Santé, prendre à droite le chemin de Sainte-Anne (balisage VTT n°3). La petite route descend à la rivière et franchit celle-ci par une passerelle piétonne. Prendre à droite. Passer sous le terrain de foot, le camping et continuer le long de la rivière. Face à la piste de vol à voile (sur l'autre rive), laisser la piste à gauche (VTT n° 5, 6 et 7). Continuer la route qui se transforme en piste après le centre équestre afin de rejoindre la D 1.
- Prendre sur la droite la D1 puis, au carrefour, encore à droite en direction de La Motte du Caire sur 100m.
- Quitter la route à gauche pour prendre une piste (barrière ONF). La suivre en montant et laisser une piste à gauche puis une piste à droite. Aller jusqu’à son terme.
- Laisser à gauche le GR et prendre le sentier qui descendant en sous-bois vers le point de départ.
Profil altimétrique
Recommandations
- Aucun portage. Idéal en famille.
- Praticable toute l'année
Lieux de renseignement
Bureau d'accueil des via ferrata
04250 Le Caire
viaferratalecaire@sisteronais-buech.fr
04 92 68 40 39
Transport
Accès routiers et parkings
Stationnement :
Accessibilité
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